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McLean Legacy Fund

Le fonds des Legs

Bien que le Canada ne fasse que commencer à prendre des mesures pour remédier aux répercussions intergénérationnelles de la colonisation et du racisme à l’égard des peuples autochtones (en d’autres termes, la réconciliation), certains règlements historiques ont été conclus.

En 2009, les survivants des externats indiens ont intenté une poursuite contre le gouvernement fédéral, réclamant une indemnisation pour les abus et autres dommages causés par la fréquentation forcée des externats indiens. En 2019, ils ont conclu un règlement de 1,47 milliard de dollars, dont 200 millions destinés à la McLean Day Schools Settlement Corporation (MDSSC) et à son Fonds des legs pour les survivants, leurs enfants et leurs petits-enfants. Les séances de mobilisation uniques de la MDSSC à travers le Canada visent à recueillir les commentaires d’environ 120 000 personnes pour la mise en œuvre et l’administration du Fonds des legs.

La voix des survivants des externats doit rester au cœur du processus. Le conseil d’administration de la MDSSC s’y engage, espérant que la MDSSC et le Fonds des legs permettront d’obtenir des résultats durables avec le règlement du recours collectif des externats indiens fédéraux (l’affaire McLean) et qu’ils constitueront une source importante de soutien pour les survivants et leurs familles.

LEGACY FUND ENGAGEMENT PROCESS

La McLean Day Schools Settlement Corporation (MDSSC) soutiendront les survivants des externats indiens fédéraux et leurs familles par le biais du Fonds des legs de 200 M$ qui permettra de développer des projets visant à soutenir la langue et la culture, la guérison et le bien-être, la commémoration et l’expression de la vérité. Le processus de mobilisation du Fonds des legs est un moyen pour les survivants et leurs familles de nous donner directement leur avis afin d’orienter la mise en œuvre du Fonds des legs et de s’assurer qu’il répond à leurs besoins.

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Membres du conseil d’administration

Le Fonds des legs de la McLean Day Schools Settlement Corporation est administré par un conseil composé de survivants des externats et d’experts. Le conseil compte actuellement trois membres et prévoit ultimement en compter sept.

Les membres actuels sont :

Elder Claudette Commanda

Photo Credit: Indspire

L’aînée Claudette Commanda

Professeure, demanderesse et survivante qui a consacré sa vie à la promotion des peuples, des droits, de l’histoire et de la culture des Premières nations.

Chief Roger Augustine

Le chef Roger Augustine

Chef régional de l’APN pour le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard, demandeur et survivant, il possède une vaste expérience du leadership et du renforcement des capacités des Premières Nations.
James “Jim” Igloliorte

James « Jim » Igloliorte

Le premier juge inuit du Labrador, lauréat du Prix national d’excellence décerné aux Autochtones en 1999, et une voix juridique dévouée et importante pour les Autochtones.

« I know you may not know some of the damages that have happened, and for me, I forgive you for that, because for me without forgiveness things stay the same. »

— Garry McLean, Lead plaintiff in Indian Day School class action lawsuit

Garry McLean

Le Fonds de legs tire son nom de Garry McLean. L’aîné McLean était membre de la Première Nation du lac Manitoba et représentait environ 200 000 survivants en tant que demandeur principal dans l’affaire MDSSC. Bien qu’il soit décédé quelques semaines avant la création de la MDSSC, le règlement qui porte son nom est imprégné de son esprit.

L’aîné McLean était un conseiller de bande, un travailleur social et un fonctionnaire. Il était un défenseur acharné des droits des survivants des externats indiens, ainsi que de leurs familles. L’œuvre de Garry McLean incarne la force, le service à la communauté et l’importance de la justice. Le Fonds des legs vise à poursuivre ce travail d’une importance capitale.

À propos des externats

Du milieu du XIXe siècle à l’an 2000, près de 200 000 enfants autochtones ont été contraints de fréquenter des externats indiens gérés par le gouvernement fédéral, dans l’ensemble des provinces et territoires. Partie souvent négligée de l’histoire des Autochtones et du Canada, les externats indiens ont entraîné la rupture des liens culturels, notamment des langues, des pratiques culturelles et des modes de vie autochtones, pour des centaines de milliers d’enfants et de familles autochtones.

Les abus sanctionnés par le gouvernement ont laissé un héritage douloureux qui se fait encore sentir aujourd’hui en raison des mauvais traitements, de la négligence et de l’éducation minime dans ces écoles.

La MDSSC espère qu’avec le leadership autochtone et les perspectives des survivants des externats, ils créeront des voies positives de guérison et aideront à restaurer la langue, la culture, le bien-être, la commémoration et la vérité.

FAQs

La McLean Day Schools Settlement Corporation (MDSSC) a été créée dans le cadre du règlement historique du recours collectif des externats indiens fédéraux (l’affaire McLean), qui a doté la MDSSC d’un Fonds des legs de 200 millions de dollars pour des projets visant à soutenir les survivants des externats indiens fédéraux et leurs familles. La MDSSC est actuellement dirigée par l’aînée Claudette Commanda, qui siège au conseil d’administration aux côtés de Roger Augustine, chef régional de l’APN, et du Dr James Igloliorte. Pour en savoir plus sur le conseil d’administration de la MDSSC, cliquez ici, et sur le Fonds des legs, cliquez ici.

Bien qu’ils soient issus du même règlement de recours collectif à l’échelle nationale lancé par son principal demandeur (l’aîné Garry McLean), la MDSSC et le processus de réclamation (qui est géré par Deloitte Canada) sont distincts. Cela signifie que la MDSSC ne dispose d’aucune information sur les réclamations, y compris leur contenu, leur statut ou leur résultat, et qu’il n’est pas en mesure d’influencer le processus de réclamation.

Notre objectif est de soutenir les survivants et leurs familles, ainsi que d’autres initiatives associées aux externats, par le biais du Fonds des legs, qui aidera à développer des projets visant à soutenir la langue et la culture, la guérison et le bien-être, la commémoration et l’expression de la vérité.

Non. Les externats étaient des écoles où les enfants autochtones étaient envoyés pendant la journée, tout en restant dans leur collectivité et en vivant avec leur famille. Ces écoles n’ont pas fait l’objet de la Commission de vérité et réconciliation ni de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens de 2006. Cependant, à l’instar des pensionnats indiens, de nombreux élèves des externats ont été victimes d’abus et ont vu leurs liens culturels rompus, notamment en ce qui a trait à leurs langues, leurs pratiques culturelles et leurs façons d’être en tant qu’Autochtones.

Le Fonds des legs a été créé pour soutenir quatre domaines principaux : langue et culture, guérison et bien-être, commémoration et vérité. La première étape est d’obtenir l’avis direct des survivants, de leurs familles et des intervenants de la collectivité sur la manière dont le Fonds des legs devrait être structuré, mis en œuvre et distribué pour répondre à leurs besoins. Dans le cadre de ce processus, nous organiserons des séances de mobilisation virtuelles, de type assemblée publique, afin de consulter respectueusement les survivants et leurs familles. Pour ceux qui ne pourront pas assister à ces séances, nous organiserons d’autres événements numériques afin de recueillir autant de commentaires que possible sur la mise en œuvre du Fonds des legs.

Longtemps après la fin du processus d’indemnisation (les réclamations), nous espérons que la MDSSC et le Fonds des legs créeront des résultats durables du règlement du recours collectif des externats indiens fédéraux (l’affaire McLean) et seront une source majeure de soutien pour les survivants et leurs familles. Nous voulons que le Fonds des legs soit aussi adapté que possible pour qu’il réponde vraiment aux besoins et aux attentes des survivants et de leurs familles. Nous apprécions donc toute contribution de ces personnes, ainsi que de leurs familles.

Vous pouvez nous joindre par courriel.

Nous serons heureux de répondre à toutes vos questions ou préoccupations concernant nos activités, le Fonds des legs et le travail de sensibilisation que nous menons actuellement.

Depuis l’automne 2019, nous travaillons d’arrache-pied pour élaborer les étapes fondamentales de l’établissement de la MDSSC et de l’administration du Fonds des legs, depuis la création de la corporation à la mise en place des soutiens financiers et d’assurance nécessaires. En dépit des perturbations majeures qui ont résulté de la pandémie de COVID-19, nous avons pris des mesures rapides pour nommer les premiers membres de notre conseil d’administration et notre PDG, et pour décider des stratégies d’investissement afin de préserver le Fonds. Cette année, nous avons travaillé avec diligence pour mettre en place un cadre pour notre plan de sensibilisation, en veillant à ce qu’il soit favorable, sûr et inclusif. Nous sommes fiers d’annoncer que nous commencerons bientôt notre campagne de sensibilisation!

Elder Claudette Commanda

Photo Credit: Indspire

ELDER CLAUDETTE COMMANDA

Professor Claudette Commanda is an Algonquin Anishinabe from Kitigan Zibi Anishinabeg First Nation who has dedicated the last 35 years to promoting First Nations people, history, culture, and rights. At the University of Ottawa, she is the former chair of the Indigenous Education Council and a professor for the Institute of Women’s Studies; Faculties of Education and Law; and the Aboriginal Studies Program. She is also the Special Advisor on Reconciliation for the Dean, Faculty of Law.

In 2017, Claudette was the first Elder-in-Residence for the Faculty of Law, University of Ottawa, and the first person of a First Nation heritage appointed to the University’s Board of Governors. In March 2020, Claudette received the 2020 INDSPIRE Award for Culture, Heritage and Spirituality.

She was inducted into the Common Law Honour Society, serving two terms on the Board of Governors for the First Nations University of Canada and three terms on the Kitigan Zibi band council, and she is CEO of the First Nations Confederacy of Cultural Education Centres. Claudette is a proud mother of four and grandmother of ten.

Chief Roger Augustine

CHIEF ROGER AUGUSTINE

Roger Augustine, a Mi’kmaq from New Brunswick, has been involved in Aboriginal and Canadian leadership for over 40 years, promoting collaboration, mutual respect, peace and friendship.

Mr. Augustine was Chief of Eel Ground First Nation from 1980 to 1996. As a community leader, his numerous accomplishments include signing the historic 1981 Declaration of Aboriginal and Treaty Rights, and negotiating a $90 million partnership for eight New Brunswick First Nations communities in 1995. One of his greatest achievements is addressing addiction in his community through a curriculum for Eel Ground Federal School, receiving awards as Chairman of the National Drug and Alcohol Advisory Board.

He remains Chairman of the Rising Sun Treatment Centre at Eel Ground, and is Chairman for the Center of Indigenous Environmental Resources, a Commissioner for Indian Land Claims, an Assurance Group Member of Mining, Minerals and Sustainable Development, and a member of the Indigenous Advisory Council with BMO.

Chief Augustine has received national recognition for his lifetime of service and leadership, including the Queen Elizabeth II’s Golden Jubilee Medal (2002), the National Achievement Medal from Société Nationale de lè Acadie (2018), and the Queen’s Meritorious Service Medal (2020).

James “Jim” Igloliorte

JAMES “JIM” IGLOLIORTE

James Igloliorte of Hopedale, Labrador is a retired Provincial Court judge. He and his wife, Linda Carter, started their careers as teachers on the West Coast of Newfoundland. Later, he was appointed as a lay magistrate, and, after completing law school, Dr. Igloliorte became Labrador’s circuit judge, a position he held for most of his career. He was a 1999 National Aboriginal Achievement Award recipient in Law and Justice, and retired from the bench in 2004.

A former Commissioner with the Royal Commission on Renewing and Strengthening Our Place in Canada, Dr. Igloliorte was also Newfoundland and Labrador’s Child and Youth Advocate and Commissioner of the Qikiqtani Truth Commission in Nunavut. Judge Igloliorte is currently serving as Chief Commissioner of the the Inquiry into the Treatment, Experiences, and Outcomes of Innu in the Child Protection System and the Inquiry into Ground Search and Rescue for Lost and Missing Persons in Newfoundland and Labrador. He is also a Reconciliation Officer of the Sixties Scoop Settlement Agreement.

James Igloliorte and his wife live in St. John’s, Newfoundland. They have four children and five grandchildren.

 

Garry McLean Zhoongi-ghabowi ininah

GARRY MCLEAN

Garry McLean (Zhoongi-ghabowi ininah, “Standing Strong Man”) of the Bear Clan was born and raised in Dog Creek Lake Manitoba First Nation, where he lived with his parents and seven siblings. His nickname, “Sunny Boy”, came from his love for waking up early and a cereal he’d beg his grandfather to buy. Despite both parents attending residential school, their connection to language and culture remained strong; Garry spoke Saulteaux Ojibway all his life.

Garry was just six or seven when he began attending the Dog Creek Day School. Shortly after the morning bell rang, he would get the strap for not saying ‘good morning’ in English. Despite the darker times he endured in his youth, Garry shared his gifts of joy and positivity, believing change and growth first begins within. “You’ve gotta,” he’d say. “Ask and have faith that support and guidance will meet you on your path.”

A strong advocate for Treaty rights, Garry was devoted to the interests and well-being of First Nations people, serving as political advisor to three Manitoba Grand Chiefs. He never tired of volunteering his time and talents, and was lead plaintiff in a multi-billion-dollar lawsuit against the federal government for Indian Day Schools. An Indigenous leader and mentor of many abilities, he was also an elected councilor, general manager, director, salesman, and co-published the Indigenous newspaper, Weetamah.

Garry was married and has a daughter and granddaughter. Despite his many professional successes, some of his favourite roles were those of Father, Papa, Uncle, Brother, and friend.

“My life is bigger than I am” is the simple quote taped above the mirror in Garry’s bathroom, serving as a regular reminder of what’s possible.